Comme Rimbaud lui-même l'écrit à la toute fin de son manuscrit, "Une Saison en enfer" a été rédigé dans la quasi-solitude de la ferme de Roche, entre les mois d'avril et août 1873, c'est-à-dire après deux épisodes particulièrement douloureux dans la vie du poète : l'exil londonien (4 septembre 1872-3 juillet 1873) et, surtout, la fameuse dispute où Verlaine blessa Rimbaud d'un coup de feu le 10 juillet 1873. Rimbaud n'a que 19 ans lorsqu'il écrit ce recueil, témoignage de son errance Londonienne avec Verlaine. Le recueil s'ouvre sur une remémoration idyllique de sa jeunesse "Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient" en contraste avec sa sale éducation d'enfance. La suite de cette anthologie personnelle tourne vite à l'autodérision et à la repentance.
Comme Rimbaud lui-même l'écrit à la toute fin de son manuscrit, "Une Saison en enfer" a été rédigé dans la quasi-solitude de la ferme de Roche, entre les mois d'avril et août 1873, c'est-à-dire après deux épisodes particulièrement douloureux dans la vie du poète : l'exil londonien (4 septembre 1872-3 juillet 1873) et, surtout, la fameuse dispute où Verlaine blessa Rimbaud d'un coup de feu le 10 juillet 1873. Rimbaud n'a que 19 ans lorsqu'il écrit ce recueil, témoignage de son errance Londonienne avec Verlaine. Le recueil s'ouvre sur une remémoration idyllique de sa jeunesse "Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient" en contraste avec sa sale éducation d'enfance. La suite de cette anthologie personnelle tourne vite à l'autodérision et à la repentance.